Jean Virot (1920 - 1989)

Né le 27 mai 1920 à Lyon rue Bourgeaud (6ème)

(Enfance)

1920-23 Trois premières années passées à Trèves (Allemagne), zone allemande occupée par les Français où son père reste mobilisé.
1923-24 Chambéry, où son père occupe un poste d'ingénieur aux Chemins de Fer.
1924 Retour à Lyon rue de la Barre, jusque 1930, puis 52 rue de la République.

Le grand-père paternel, architecte et veuf, habite Lyon.

Les grands-parents maternels habitent Meyzieu, à 15 km de Lyon. Ils ont une grande maison avec grand jardin et vignes, et le grand-père est négociant en vins. Les dimanches et jours de fête, la famille prend le tramway jusqu'à Meyzieu où se trouvent aussi Charles, frère, et Suzanne, jeune sœur de Mamie Virot. Les vacances se passent à Allevard, où l'arrière grand-père paternel, hôtelier de l'hôtel Véry, a acheté en 1884 une maison pour être l'annexe de cet hôtel et deviendra la maison de famille. Camaraderie avec les enfants de la famille Chatain et Pierre Vellot, avec lesquels il fait des randonnées en montagne ou des ballades à bicyclette.

(Années scolaires, jusqu'en 1945)

Cours Robert jusqu'à la 7ème

Collège des Jésuites, rue Ste Hélène jusqu'au Bac en 37.

Années préparatoires aux Grandes Ecoles au Lycée du Parc, puis à Clermont-Ferrand en 39-40 où a été transféré le lycée pendant la guerre.

Sous admissible à Polytechnique en 1940. Reçu à l'Ecole Supérieure des Mines de St Etienne en 1941.

Chantiers de jeunesse août 41 – juin 42, qui remplacent le service militaire en zone libre. D'abord dans le Gard à Murie-les-Béziers où il fait les vendanges, puis près du Col de l'Arzel où il est chef d'une équipe qui coupe les arbres et prépare les routes. L'hiver est très froid et ils vivent dans un baraquement. Le Monestier de Clermont est à 10 km.

Ecole des Mines de St Etienne 1942-1945. Cumulé en 43-44 avec le Service de Travail Obligatoire exigé par les Allemands qui se fait dans la mine le matin. Période assez dure à cause des cours à assumer également l'après-midi et le manque de nourriture, mais bonne camaraderie avec les élèves.

Eté 45 : Stage minier dans le Gard et court séjour chez un camarade dans le Nord.

(Années professionnelles, de 1945 à 1978)

Octobre 1945 : Embauche comme ingénieur dans les Mines du Nord – Pas de Calais à Anzin.

Il loge un an à la Maison des Ingénieurs où sont logés d'autres célibataires et quelques ménages, puis il est nommé succesivement à :

  • Fosse d'Aremberg (46-51). Une maison lui est allouée. Il est préposé à l'organisation du système Bedot et descend tous les jours au fond.
  • Fosse Vicoigne (51-58).
  • Abscon (58-61).
  • Anzin (61-63).
  • Billy-Montigny (63-70).
  • Douai (70-78).
  • (Années de retraite, de 1978 à 1989)

    Retraite anticipée de 2 ans due à la récession des Houillères qui offrent des conditions intéressantes de départ.

    Installation à St Nazaire les Eymes en août 78.

    1979 Proposition de M. Mayer, ancien ingénieur des Houillères et directeur d'une usine de matériel des mines à Sarreguemines, pour représenter cette usine et installer et vendre ce matériel dans les Mines du sud de la France (La Mure, St Etienne, Clermont Ferrand, Monceau les Mines, Gard, Carmaux, Provence) . Jean accepte ce travail qu'il fera jusqu'en 83 et ne lui demande que quelques jours par mois (visites des mines, compte rendus, propositions de matériel) et lui permet de garder un contact avec les Ingénieurs des Mines.
    1980-89 Prises de responsabilités à St Nazaire les Eymes : club de football, responsabilités dans la paroisse avec la restauration de l'église, l'aide aux enterrements. Occupations dans le jardin et la maison de Penthièvre où il fait beaucoup de travaux qui le fatiguent.
    1989 Mort subite dans la nuit du 23 au 24 août. Enterrement au cimetière de St Nazaire le 26 août

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